Littérature russe

Nous arrivons à notre troisième volet sur la littérature russe (malheureusement très abrégé). Et là je me trouve obligé de procéder à des choix raisonnés ? La période débute par le choc (le traumatisme…) de la révolution de 1917 . « L’ Année nue » selon le beau titre de l’écrivain Boris PILNIAK. C’est l’époque d’Isaak BABEL, de Boris PASTERNAK, de Mikhaïl BOULGAKOV avec son grand roman « Le Maitre et Marguerite ». Avec eux commence la période de terreur où les écrivains se cachent, où leurs épouses, leurs amis apprennent par cœur proses et vers, parfois des milliers de vers ; c’est à ce prix que la littérature de ce temps va survivre. Les manuscrits sont édités clandestinement (samizdat).

Je réserverai le temps nécessaire pour parler de l’importante et abondante littérature de l’émigration russe en France à Paris et à Nice. Je m’attarderai sur un ou deux noms que les Français à tort connaissent mal dont Alexeï RÉMIZOV ou le très attachant Gaïto GAZDANOV.

J’évoque enfin le quatrième et dernier volet de cette mission impossible en avançant de très grands noms d’écrivains mal connus en France : Iouri DOMBROSKI, Varlam CHALAMOV, Vassili GROSSMAN. Je ne m’étendrai pas sur Alexandre SOLJENITSYNE !

Et pour finir s’il vous reste quelques heures de libre pour la lecture je vous re-recommande le très beau et très sombre roman (qui est d’ailleurs plutôt une chronique) « Le Soleil des Morts » récit d’un écrivain dont je vous ai déjà parlé, Ivan CHMELIOV.

Bonne rentrée à tous et à très bientôt.